Yamato-San, un shinobi solitaire

Yamato-San, shinobi solitaire

1) A quel Village votre personnage appartient-il ?
Yamato a fui le Village de Konoha, et a tué un shinobi du Village par mégarde durant son évasion. Il n’a donc aucune chance d’y retourner et d’être accepté. Il vit donc seul, à la recherche d’un Maître car pourrait lui faire parfaire ses maîtrises de shinobi.


2) Comment décririez vous votre personnage?
Les cheveux en bataille, grand et musclé pour le physique, Yamato possède un grand regard noir qui peut parfois effrayé les gens. Rapide, bien que pouvant amélioré sa vitesse, il fait dans les 1 mètre 85 pour 73 Kgs.
Etant assez futile et adroit, il porte une tenue de combat shinobi qu’il est parvenu à dérober à un adversaire lorsqu’il s’est fait attaquer. Le col épais, la tenue stricte et l’air antipathique, il tente de ne pas se mêler des affaires des autres. Il est droitier, mais porte un katana du coté gauche. Ayant fui le Village relativement jeune, il a du se défendre et a commencé sa nouvelle vie comme un petit brigand de pacotille. Son plus grand trophée reste ce katana de 75 centimètres qu’il a volé à un magasin. Cela lui a valu une longue course à travers toute la ville et une sieste de 3 heures une fois sauvé. Il a également une passion pour les masques d’animaux, mais n’en porte que rarement. Si jamais il vous sourit, ne vous y fiez pas. Vous comprendrez à la question 15.

3) Votre perso est-il un Combattant ou un Medecin ?
Bien qu’étant majoritairement un combattant, Yamato connaît malgré tous quelques connaissances en médecine qui lui ont permis de s’en sortir dans sa vie sauvage et solitaire. Mais il ne serait en aucun cas capable de sauver une vie avec ses simples connaissances. Mais malgré sa vie sauvage, il n’a cessé de s’endurcir pour le combat.

4) Quelle enfance a eut votre perso ?

Les deux individus avançaient dans ce couloir long et sombre, passage inconnu de plusieurs shinobis. L’atmosphère était tendue, le Mal semblait se lire sur chaque brique qui formait cette allée souterraine longue et interminable. Le premier homme, grand, mince, le visage blanc et calme, semblait afficher un léger sourire de satisfaction. Ses yeux, grands ouverts, luisaient par les rares lumières qu’émettaient quelques chandelles allumées. On pouvait dans son regard le désir et la passion. Le second était de la taille d’un enfant ; l’air fragile, timide, il suivait sans dire un mot son prédécesseur, mais le doute et la peur le saisissait peu à peu. Plus ils progressaient, plus la méfiance était grande. Le garçon fit quelques pas accélérés pour se retrouver à coté de son Senseï.

« Pourquoi m’avoir fait appeler, Orochimaru-Senseï ? Je ne suis pas votre élève. »
« Reste derrière moi pour l’instant. Je t’ai dit que ce serait intéressant à voir. »

L’enfant, à contre-cœur, fit quelques pas en arrière, respectant les décisions de son supérieur. Les bandeaux de Konoha se reflétaient et brillaient à chaque passage devant une bougie. Les deux personnages continuaient à avancer péniblement le long de cette noirceur, jusqu’à entrevoir une salle dans les profondeurs des abysses. Là, des sortes de grognements semblaient se faire entendre, ce qui freinait net le jeune garçon. Orochimaru, se retournant, le regarda avec pleins de malice.



Le garçon, pris de cours sur ses opinions, reprit un air robuste et fier et avança, lançant les jambes en avant. Cependant, il n’en pensait pas moins que le danger était proche et que tout cela n’était pas sûr. Depuis peu, des incidents arrivaient dans le Village, des personnes disparaissaient. Mais tout cela n’occupait plus son esprit, alors qu’il traversait la porte, comme ayant remporté une brillante victoire. La lumière inonda soudainement la salle, alors que Orochimaru prenait à son tour part dans les lieux… .
Plus de 50 enfants étaient là, maigres après un régime de plusieurs jours, le regard vide de sens, les yeux reflètant leur désespoir. Ils semblaient tous agonisants, appauvris après plusieurs semaines de délaissement, souffrant de façon diverses, les uns comme les autres. C’était un véritable massacre qui s’étendait sous les yeux du garçon qui resta là, pétrifié par un tel spectacle. Il ne pouvait réagir face à l’angoisse et les yeux appelant à l’aide de tant de victimes. Effectuant trois pas en arrière, il se heurta à Orochimaru et ne se retourna même pas alors que celui-ci posait sa main sur son épaule. Frémissant de terreur, il s’immobilisa, laissant quelques gouttes de sueur tomber sur le sol terreux ; il ne bougea même pas alors que la langue visqueuse et démesurée de Orochimaru s’entourait le long de son corps. Réalisant finalement la situation dans laquelle il était, il tenta vainement se de dégager.



La manche droite de son manteau fut tirée, alors qu’une sensation de piqûre se fit ressentir sur la peau du frêle garçon. Laissant s’échapper un léger bruit de douleur, Yamato fut violemment relaché, s’affaissant sur le sol comme un sac. Tentant de se relever, il jeta un regard de surprise mais pleins de colère vers celui qui venait de lui infliger cette blessure.



Boum. Une douleur gigantesque se saisit de Yamato, qui chuta derechef sur le sol, se tordant de douleur. Quel était l’effet de cette piqûre ? Pourquoi avoir fait ça ? Il avait la sensation que son sang était en ébullition, et que son corps était en symbiose avec une substance qu’il n’avait jamais connu. Ses membres se raidirent, sa tête semblait enfler, son cœur battait la chamade et un mal de crâne le frappa subitement. Visiblement, cette substance n’avait pas encore été testée, pour provoquer un malaise pareil. Se prenant la tête entre les mains, Yamato cria de plus belle, alors que le lieu de la piqûre semblait être sur le point d’imposer. Roulant sur le sol, il heurta un autre individu et tourna les yeux vers lui. Ce dernier avait perdu la vue, du sang coulait de ses oreilles, et sa peau s’était ridée alors qu’il semblait avant relativement jeune. Il paraissait exténué, de la bave coulait du côté de sa bouche béante. Hurlant de terreur, Yamato rampa en arrière, se collant à un mur. Ce qu’il avait vu était ignoble pour un, enfant de son âge. Il lança un regard rempli de désespoir vers celui qui l’avait amené ici. Mais la peur le figea, tandis qu’un large sourire comblait les lèvres d’Orochimaru. L’air fier et satisfait, il contemplait ce spectacle sans frémir. Il semblait même y prendre du plaisir. Il se pencha vers le garçon, lui attrapant la mâchoire.



Effectuant quelques pas, il sortit de la pièce, et jeta un dernier regard au garçon terrorisé, le visage illuminé par une dernière bougie. La lourde porte se refermait doucement, faisant peu à peu disparaître le regard de l’homme « serpent » qui l’avait mis dans ce pétrin. Ces quelques secondes parurent être une éternité pour Yamato qui croyait voir pour la dernière fois de la lumière. Clac ! La porte est fermée. Un long cri de souffrance et de désespoir le long du couloir sombre.

« Par ici ! Vite ! »

Des voix ! Des voix, autres que des gémissements de souffrance. Combien de temps étaient-ils tous restés ici ? Des jours ? Des semaines ? Des mois ? Yamato en avait perdu la perception du temps, alors que des pas lointain se faisaient entendre. Mais il n’y pensait même plus. Que faire, que dire, lorsque toute l’horreur du Monde se produit sous vos yeux alors que vous êtes faibles et sans solution ? Que faire alors que des gens souffrent, que vous êtes enfermés comme un animal. L’odeur de la Mort s’était imprimée sur les murs, certains devenus fous par les injections s’étaient entretués. 60 personnes, laissés comme mortes dans une cave à des dizaines de pieds sous terre. Qui penserait à venir les chercher là ? Certains avaient complètement changé, victime de métamorphoses ; l’un d’eux avaient eu ses yeux retirés, un autre était mort après avoir totalement vomi ses entrailles. La pourriture était omniprésente et la puanteur en avait tué plus d’un. Plus aucun espoir n’existait pour de tels monstres qu’ils étaient devenus. Le moindre son était celui de la souffrance, et nombreux étaient ceux qui avaient maudits le destin. Yamato, dans un coin, le regard vide et mort, restait à se rien dire, le ventre rongé par la faim, l’esprit paralysé par l’absence de pensées. Il tremblait de tout son être, et n’osait lever le petit doigt. Les cellules qui lui avaient été injectés lui étaient inconnues, mais la douleur était toujours présente, bien que moins violente. S’il ne mourrait pas du poison, il crèverait de faim et de froid. Les bruits de pas ne l’avaient même pas fait réagir, mais ses yeux livides s’étaient levés pour regarder un endroit mort dans le noir.
Soudainement, la lumière s’introduisit en grand dans les lieux, illuminant la pièce et éblouissant les personnes rescapées. Des voix suragitées faisaient irruption, alors que des ombres semblaient se lancer dans la salle, se saisissants avec précaution et délicatesse de chaque personne. C’était les secours. Les shinobis du Village faisaient sortit les personnes une à une, vérifiant leur état de santé. Un bras robuste souleva Yamato qui tenta vainement d’ouvrir ses yeux pour voir qui pouvait lui venir en aide. D’épais cheveux brillants et un visage solide, sûr de lui. Il regarda l’enfant et lui fit un léger sourire, se mettant à courrir pour l’amener aux soins.
Yamato fut le seul à survivre aux traitements qu’Orochimaru lui avait infligé. Sur les 60 personnes présentes, il était le seul à avoir survécu… .

(suite à venir)

5) Quelle est la principale motivation de votre personnage?
Sa motivation actuelle est de se trouver un Maître en qui il puisse avoir confiance. On lui a parlé d’un homme, dont il ne connaît pas lui-même le nom, mais qui serait doux et agréable, sans compter un excellent entraîneur. Il est donc à sa recherche (CE N’EST PAS OROCHIMARU XD) . Suite à cela, il tient à devenir plus fort et plus solide afin, peut-être, de pouvoir rendre servir aux gens et expier sa faute vis-à-vis de sa fuite de Konoha.

6)Quelle est la personne en laquelle votre perso a le plus confiance?
Pour l’instant, ne connaissant personne, il se méfit de tout et n’approche de personne. Lorsqu’il se ballade en ville, c’est parfois caché d’un masque afin de ne pas être reconnu. Mais il espère pouvoir faire confiance à celui qui sera son Senseï à l’avenir.

7)Quel est le point fort de votre perso? Sa plus grande faiblesse ?
Points forts :
Yamato ayant subi les expériences de Orochimaru, il possède de nombreuses capacités encore non connus par les autres shinobis, étant donné qu’elles viennent du Premier Hokage. Il set capable d’utiliser les technique Dôton et Suiton, ayant donné naissance à un art nouveau uniquement connu de Shodaïme, à dire contrôler le Mokuton. Il est très astucieux, sait analyser les situations les plus problématiques afin d’y trouver une solution rapide. Sa vitesse n’est pas mauvaise et il reste un spécimen très particulier en terme de charisme. Sa maîtrise du Ninjutsu et du Genjutsu est parfaite, et il semble apte au corps-à-corps, même si ce n’est pas son plus grand atout.
Points faibles :
Il y a toujours des défauts à un shinobi. Sa vitesse, bien que grade reste encore à améliorer pour qu’il devienne un shinobi éthéré. Il se méfie de tout, étant donné qu’il ne souhaite pas mêler des problèmes d’autrui.

Que pense votre perso du code ninja ?
Ayant fui rapidement, le Village de Konoha n’a pas vraiment eu le temps d’enseigner le Code Ninja à sa nouvelle recrue. Cependant, afin de vivre dans des conditions favorables, Yamato-San a créé son propre Code :
 N’avoir confiance en personne.
 Ne jamais fuir devant l’adversité.
 Croire en soi.
 Aider quelqu’un en difficulté lorsque la situation l’impose.
 Ne jamais regretter.
 Survivre.

9) Quelle opinion se fait votre perso de son propre village ?
C’est la peur et la dureté des autres qui ont poussé Yamato à fuir son Village natal. Bien qu’ayant été victime de nombreux préjudices, son Village lui manque et il sait que c’est l’avidité et la bêtise humaine qui l’aura fait fuir avant tout. Et même si un léger sentiment de frustration s’empare de lui lorsqu’il y pense, il ne parvient même pas à en vouloir aux autres.

10) Votre perso a-t-il des prejuges ?
Yamato étant passé par une époque traumatisante, il est maintenant conscient qu’avoir des préjugés est une lourde erreur. En fin de compte, l’expérience d’Orochimaru l’a endurci intellectuellement. Il n’a donc aucun préjugé sur les autres, qu’ils soient Seigneurs ou brigands. Cependant, il trouve plus d’intérêt à s’occuper d’un enfant normal que d’un enfant ayant un don particulier dès la naissance.

11) Envers qui votre perso est-il le plus loyal ?
Il n’a aucune loyauté envers quiconque, ne connaissant personne. Cependant, il est prêt à donner sa parole et sait la respecter, au péril de sa vie si ce doit être le cas. Jamais il ne tuera un ennemi de dos, même si c’est son pire cauchemar.

12) Quels sont les gouts de votre perso ?
Il n’a pas de goûts spécifiques, ne s’intéressant pas à grand-chose. Cependant, il aime les pommes et n’en rate pas une pour pouvoir en savourer une. Il aime le beau, même si c’est sous représentation chaotique, et la nourriture appliquée est pour lui un plaisir. Mais avant tout, la vie en campagne dans la montagne est son petit dessert préféré.

Belle présent, mais ya moyen que tu la refasses avec le nouveau questionnaire? (Celui que tu avais utilisé pour présenté ton ancien compte )

Comme tu le sens

Bienvenue super presentation!!!!

par contre rajeunie toi un peu moi mon Orochimaru n'as pas 50 ans il en a de 35... sinon belle présentation

2° partie ...

13) Votre perso a-t-il des manies ?
Ce n’est pas parce qu’il a vécu un évènement traumatisant que c’est un malade mentale ! XD
Donc on peut l’affirmer, Yamato n’a aucun tic en particulier. A part si l’on peut prendre la précaution et le bonheur de faire peur lorsque c’est nécessaire comme manies.

14) Comment caractériser la psychologie de votre perso ?
Yamato est relativement simple sur ses principes : tout se conforme sur la survie et le calme. Son esprit n’est jamais troublé et il sait faire preuve d’analyse et de réflexion. Il reste concentré et sait endurer les coups. Il n’y a que peu de choses qui lui font peur.

15) Comment votre perso traiterait-il un eleve/ninja desobeissant?
Tout se traduit dans l’image : la terreur a toujours été un excellent moyen de convaincre un élève de se calmer.



16) Comment les parents de votre perso le decriraient-ils?
Yamato est orphelin. Ses parents n’étaient pas de Konoha No Kuni. Il ignore totalement ce qu’il leur est arrivé, mais a décidé de rejeter l’idée de les voir un jour. Il ne peut pas leur en vouloir, ne connaissant pas les raisons de leur abandon. Peu de gens ont pu lui parler de ses parents. On dit seulement qu’il ressemblait de près à son Père et qu’il a les cheveux de sa mère. Il ne peut donc pas connaître d’avis de la part de ses parents. Cependant, les quelques proches qu’il a eu à Konoha le qualifié de surexcité et d’hyperactif. Bien entendu, cela a changé, mais il est réfléchi, calme et soigneux avec ce qu’il entreprend. Il ne recherche pas la facilité, mais la solitude. Il parle parfois quand il dort, sinon.

17)Quelles sont les plus grandes aspirations de votre perso ?
Sa plus grande aspiration est de rendre sa vie utile aux yeux de quelqu’un et d’être capable de sauver des vies au lieu de les prendre, comme il l’a fait lors de sa fuite. Il aura toujours des remords sur ce meurtre involontaire. Il cherche donc un moyen de devenir plus fort et de se rendre efficace pour aider les autres. Mais tant qu’il n’aura pas payé sa dette, il continuera seul sa route.

18) Votre perso est-il devot ?
Yamato est prêt à croire en tout, sauf en un Dieu. Car si c’était le cas, le Dieu en question l’aurait clairement abandonné lors de l’expérience d’Orochimaru. En attendant, il a tendance à tout remettre en question et lie tout à la Nature et au réel. Il ne croit pas en l’existence de force surnaturelle.

19) Si vous le pouviez, quel conseil donneriez-vous a votre personnage ?
Commence à faire confiance aux gens ; ils ne vont pas (tous) te manger ! Améliores bien ta vitesse si tu veux atteindre le haut niveau, même si elle n’est pas mauvaise du tout actuellement. Par contre, sois moins cruel avec ton air de sadique. Quand tu t’énerves, ca fait peur !!!


Affinité :
3 affinités sont disponibles pour ce personnage, dû aux expériences d’Orochimaru : le Suiton, le Dôton, et le Mokuton.

Nindo :
Pouvoir changer son monde et mettre fin aux guerres et aux luttes. C’est une utopie pour lui, mais c’est en partie la raison de sa désertion du village.

Merci beaucoup pour l'accueil.

Genin, et Nuke-Nin ? T'y penses au traumatisme? XD
Bon, voici la fin de mon RP. Je ne pense pas aller plus loin, bien que je l'aurais souhaité.



Après plusieurs semaines de soins intensifs, Yamato était toujours gardé sous étroite surveillance. On ne connaissait toujours rien des expériences d'Orochimaru qui semblait avoir fui. Et le jeune garçon était le seul survivant de son groupe, les autres n'ayant pas supporté la transformation de leur corps ou s'étant suicidé en réalisant ce qu'ils étaient devenus. Les bruits courraient dans Konoha sur les personnes qui avaient subi des changements physiques. Et pas des meilleurs... .
Mais cette fois-ci, c'était devant le bureau du Hokage que se trouvait Yamato. Le fait d'avoir été secouru devenait pour lui la pire chose qu'il ait eu à endurer. Les moqueries des autres gamins lui étaient insupportables, et ce matin c'était une bagarre qui avait été déclenchée parce qu'il était considéré comme un animal. Et Yamato en était passé aux poings, parvenant à faire comprendre qu'il n'était pas un faible. Mais les professeurs n'avaient pas bien perçu ce geste et le rescapé avait directement envoyé auprès du Hokage pour une série de questions psychologiques. La séance fut longue et pleine de réprimandes. Yamato les écoutait toutes, sans broncher, la tête penchée. Il ne parvenait pas à comprendre. Dans sa tête, tout s'emmêlait; il n'était pas totalement remis des longs jours emprisonné dans ces lieux sombres qu'il redoutait à présent comme son pire cauchemar. Le Hokage continuait sur ces questions, qui ne semblaient ne jamais avoir de fins. De fines larmes commençaient à couler des yeux du garçon.

"Arrêtez, s'il vous plaît... ."

Le Hokage, surpris par cette réaction pris un air concentré, les doigts croisés et les coudes sur son bureau. Il fit signe aux deux autres shinobis de sortir. Il se leva et contourna le bureau, posant calmement sa main sur l'épaule frêle du garçon.

" Allez, parles. Dis ce que tu as sur le coeur... ."

Le garçon frappa du poing le bureau. Il n'était pas en colère, il était ivre de rage, et ne pouvait empêcher ses larmes de couler. Il sentait dans l'atmosphère toutes les remarques et les critiques qui lui avaient été faites depuis son sauvetage. Il se redressa, les yeux rouges, les dents serrées.

" Que voulez-vous que je fasse, Hokage-Sama ! Depuis que j'ai été sauvé, ma vie n'est qu'un enfer ! On me prend pour un étranger, à ne pas approcher au cas où n'importe quelle maladie serait sur moi ! On se moque de moi, on me traite comme un sauvage, comme un lépreux ! Certains disent même que j'ai pactisé avec Orochimaru et qu'il m'a trahit à la fin ! Alors, qu'est ce que je dois faire, hein ? Je ne suis qu'un monstre, c'est ça ? Pour vous tous, je ne suis qu'un danger ??"

Il arma son poing et frappa dans le ventre du Hokage qui tint le choc sans aucun problème. Le coup de poing n'était pas très fort, mais on ne peut plus expressif. L'enfant, poussé à bout, était effondré et ne savait plus quoi faire. Le Hokage laissa un sourire lui échapper et prit le garçon dans ses bras. La chaleur de son corps semblait calmer les pleurs du garçon; la bonté même émanait du Maître du Village de Konoha. Une telle gentillesse ne pouvait venir que de lui. Il prit une voix douce et simple; un regard agréable et souriant apparut sur son visage âgé.

" Non, tu n'es pas un monstre. Le seul monstre qui soit est celui qui t'a affligée cela. Mais tant que je serais Hokage, je ne vois aucune raison valable pour que tu sois un monstre. Il est impossible qu'un enfant soit autrement qu'innocent."

De tels mots avaient réchauffés le coeur du jeune homme, qui séchait ses larmes. Cependant, son esprit était toujours plongé dans les ténèbres et les récents agissements des habitants de Konoha lui devenaient insupportables. Il ne savait plus où aller, où se cacher. Pour lui, tout était désormais mêlé au chaos. Sa confiance en les autres en avait pris un coup, et ses capacités générales avaient énormément baissé. On ne le laissait presque jamais seul, pour voir quels seraient les effets sur lui lorsque la substance injectée aurait effet. On finissait presque par le craindre, lui, un gamin qui en était à l’apprentissage de la théorie la plus basique de l’art du shinobi. Laissant son regard vaquer, il s’arrêta sur le Soleil couchant
Qui s’étalait sur le paysage au loin. La main dur mais amicale du Hokage était toujours présente sur son épaule droite. Quelques mots simples et gentils furent glissés dans son oreille.


Mais le regard du jeune bambin était déjà perdu dans l’horizon ; il ne voyait plus que le Soleil, cette immensité lumineuse qui donnait la lumière à la Terre et l’ombre aux arbres. Ses yeux s’écarquillèrent alors que quelques oiseaux s’envolaient dans le lointain. L’enfant ne pleurait plus, son âme était ailleurs à présent. Son regard, limpide et clair, semblait cacher une certaine détermination qui ne devait être montré à personne.

« Je vous le promets, Hokage-Sama. »
« C’est très bien, petit. Allez, vas, maintenant. »

La blancheur de la Lune illuminait les murs de Konoha No Kuni, alors que les gardes effectuaient leur marche. Seuls les hululements des chouettes perturbaient le silence profond de cette nuit de pleine lune. La beauté même du paysage avait éloigné des lieux chauve-souris et autres petites bêtes qui restaient figées par la sphère scintillante de l’obscurité. Seule ombre se déplaçant dans la nuit, une petite silhouette parcourait le long du mur, cherchant un escalier qui mènerait en haut des remparts. Suant après une longue course, la trace de sa main était visible sur le mur, alors qu’il tentait de se reposer. Muni d’un sac et de vêtements noirs afin de ne pas être vu, l’individu arriva avec peine en haut, où la cime des arbres l’attendait. Reprenant son souffle, le jeune homme n’avait même pas pensé au tour de garde. Devant lui, doucement se dressait dans l’obscurité l’image d’un shinobi qui effectuait sa ronde. Le garçon, haletant, regardait désespérément à gauche et à droite, cherchant un endroit où se dissimuler. Mais rien ne semblait être à sa disposition. L’inquiétude le gagna, et il commit la bêtise de parler trop fort. Le garde, alerté par ce gémissement, se saisit immédiatement d’un kunaï et avança prudemment vers le bruit. La respiration lourde du garçon ne pouvait être retenue, ce qui rendait la tâche plus facile pour le ninja. L’enfant tenta de faire demi-tour, mais soudainement, une main lui attrapa la cheville.

« Quoi ?! C’est toi ?! Mais qu’est-ce que… »

« Haaa ! Non ! Lâchez-moi ! »

S’agitant dans tous les sens, l’enfant instinctivement entremêla ses doigts sans savoir quoi faire et pousser un petit cri. Un cri étrange, comme un craquement de tissu, se fit entendre, tandis que sous le regard doux et clair de la Lune, un flot de sang jaillissait de nulle part, peignant pendant quelques secondes cette Lune en rouge sang. L’oiseau de nuit se tût, le silence se fit dans la Nature qui restait pétrifié.
L’homme tenait toujours la cheville du garçon, la bouche ouverte, laissant s’échapper un filet de sang, tandis que son corps et celui du garçon étaient reliés par d’épaisses planches de chêne qui semblaient sortir du ventre du jeune homme. Stupéfait et n’ayant pu réagir, le shinobi restait là, transpercé par ces pieux qui venaient de nul endroit connu. La respiration effrayée du gamin mélangée à la sienne haletante du mourrant créait une atmosphère tendue, où rien n’osait bouger de peur de déclencher quelque chose de terrible. Le garçon n’avait rien compris non plus, et n’avait pas réalisé qu’il avait fait sortir lui-même ces pieux de son corps, sans même s’en rendre compte. Horrifié par ce qu’il venait de faire, le garçon fit un léger pas en arrière, laissant le soldat s’écrouler à terre, gisant dans son propre sang. Les ponceaux de bois revinrent d’eux-mêmes dans le corps du garçon qui ne ressentit aucune douleur là-dedans. Le garde, le visage de plus en plus blanc, semblait toujours sous le choc. Il tourna légèrement la tête sur le côté.

« Fuis…vite… jeune crétin… . »

Un cri de douleur et de honte dans le ciel de Konoha. Le lendemain, les shinobis de Konoha partaient à la recherche du garçon qui s’était vaporisé dans la nature. Le Hokage de Konoha s’était déplacé personnellement pour constater que le garde avait tracé quelques derniers mots avec son nom. Ils étaient très clairs, et donnaient finalement à l’enfant ce que tous semblaient avoir oublié jusque là… .

validé ^^

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